Zoum sur les données et statistiques de l'OMS
L’Observatoire mondial de la Santé est
le portail de l’OMS sur les statistiques sanitaires du monde entier. Son
objectif est de:
- faciliter
l'accès aux données et aux statistiques des pays en mettant l’accent sur
les estimations comparables;
- et
d'offrir des analyses de l’OMS pour suivre la situation et les tendances
au niveau mondial, régional et national.
Les pages thématiques de l’Observatoire
uniquement disponibles en anglais couvrent les priorités sanitaires mondiales,
comme les objectifs du Millénaire pour le développement liés à la santé, la
mortalité et la charge de morbidité, les systèmes de santé, l’hygiène du
milieu, les maladies non transmissibles, les maladies infectieuses, l’équité en
matière de santé, la violence et les traumatismes.
Elles présentent:
- des
faits marquants révélant la situation et les tendances mondiales, à l’aide
d’indicateurs clés régulièrement actualisés;
- des
données adaptées à chaque thème, comprenant les profils de pays et une
cartographie;
- des
publications relatives au thème;
- des
liens vers les pages web intéressantes, sur le site de l’OMS et ailleurs.
La base de données de
l’Observatoire donne l’accès à de nombreux indicateurs sanitaires. Les
utilisateurs peuvent obtenir les données par indicateurs, thèmes de santé, pays
et régions qu’ils sélectionnent et télécharger des tableaux personnalisés au
format Excel.
Les données
concernant les pays comportent toutes les statistiques et les profils
sanitaires des pays membres de l’OMS.L’Observatoire publie aussi des rapports
analytiques sur les questions prioritaires de santé, dont les Statistiques
sanitaires mondiales publiées chaque année et compilant les statistiques pour
les principaux indicateurs sanitaires. Les rapports analytiques traiteront de
sujets généraux, comme les femmes et la santé.

- Statistiques sanitaires mondiales 2014
Publiées chaque année par l'OMS, les Statistiques sanitaires mondiales constituent une solide source d'informations sur la santé publique mondiale, collectées auprès des 194 États Membres de l’Organisation.
Obésité
et surpoids
Principaux faits
- À
l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980.
- En
2014, plus de 1,9 milliard d’adultes – personnes de 18 ans et plus –
étaient en surpoids. Sur ce total, plus de 600 millions étaient obèses.
- 39%
des adultes âgés de 20 ans et plus étaient en surpoids et 13% étaient
obèses.
- Une
grande partie de la population mondiale vit dans des pays où le surpoids
et l’obésité tuent plus de gens que l’insuffisance pondérale.
- Le
surpoids et l'obésité concernent près de 42 millions d’enfants de
moins de 5 ans en 2013.
- L’obésité
est évitable.
Que sont le surpoids
et l’obésité?
Le surpoids et l’obésité se définissent
comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut
nuire à la santé.
L’indice de masse corporelle (IMC) est
une mesure simple du poids par rapport à la taille couramment utilisée pour
estimer le surpoids et l’obésité chez l’adulte. Il correspond au poids divisé
par le carré de la taille, exprimé en kg/m2.
L’OMS définit:
- le
surpoids comme un IMC égal ou supérieur à 25;
- l’obésité
comme un IMC égal ou supérieur à 30.
L’IMC est la mesure la plus utile du
surpoids et de l’obésité dans une population car, chez l’adulte, l’échelle est
la même quels que soient le sexe ou l’âge du sujet. Il donne toutefois une
indication approximative car il ne correspond pas forcément au même degré
d’adiposité d’un individu à l’autre.
Informations sur le
surpoids et l’obésité
D’après les estimations mondiales
récentes de l’OMS:
- En
2014, plus de 1,9 milliard d’adultes – personnes de 18 ans et plus –
étaient en surpoids. Sur ce total, plus de 600 millions étaient obèses.
- Globalement,
environ 13% de la population adulte mondiale (11% des hommes et 15% des
femmes) étaient obèses en 2014.
- En
2014, 39% des adultes – personnes de 18 ans et plus – (38% des hommes et
40% des femmes) étaient en surpoids.
- La
prévalence de l’obésité a plus que doublé au niveau mondial entre 1980 et
2014.
Environ 42 millions d’enfants de moins
de 5 ans présentaient un surpoids ou obèses en 2013. Autrefois considérés comme
des problèmes propres aux pays à haut revenu, le surpoids et l’obésité
augmentent de façon spectaculaire dans les pays à faible ou moyen revenu,
surtout en milieu urbain.
Dans les pays en développement et les
économies émergentes (classées par la Banque mondiale comme à revenu faible ou
intermédiaire), le taux d'augmentation du surpoids et de l’obésité chez les
enfants d’âge préscolaire était supérieur de plus de 30% à celui des pays
développés.
À l’échelle mondiale, le surpoids et
l’obésité sont liés à davantage de décès que l’insuffisance pondérale.
Ainsi,une grande partie de la population mondiale vit dans des pays où le
surpoids et l’obésité tuent plus de gens que l’insuffisance pondérale (ce
chiffre couvre l’ensemble des pays à revenu élevé et la plupart des pays à
revenu intermédiaire).
Quelles sont les
causes de l’obésité et du surpoids?
La cause fondamentale de l’obésité et
du surpoids est un déséquilibre énergétique entre les calories consommées et
dépensées. Au niveau mondial, on a assisté à:
- une
plus grande consommation d’aliments très caloriques riches en graisses; et
- une
augmentation du manque d'activité physique en raison de la nature de plus
en plus sédentaire de nombreuses formes de travail, de l’évolution des
modes de transport et de l’urbanisation.
L’évolution des habitudes en matière
d’alimentation et d’exercice physique sont souvent le résultat de changements
environnementaux et sociétaux liés au développement et d’un manque de
politiques de soutien dans des secteurs tels que la santé, l’agriculture, les
transports, l’urbanisme, l’environnement, l’industrie agroalimentaire, la
distribution, le marketing et l’éducation.
Quelles sont les
conséquences les plus fréquentes du surpoids et de l’obésité?
Un IMC élevé est un important facteur
de risque de maladies chroniques comme:
- les
maladies cardiovasculaires (principalement les cardiopathies et les
accidents vasculaires cérébraux), qui étaient déjà la première cause de
décès en 2012;
- le
diabète;
- les
troubles musculo-squelettiques, en particulier l’arthrose – une maladie
dégénérative des articulations, très invalidante;
- certains
cancers (de l’endomètre, du sein et du côlon).
Le risque de contracter des maladies
non transmissibles augmente selon la progression de l'IMC.
L’obésité de l’enfant est associée à un
risque accru de décès prématuré et d’incapacité à l’âge adulte. Mais en dehors
de ces risques futurs, l’obésité entraîne chez l’enfant des difficultés
respiratoires, un risque accru de fracture, une hypertension artérielle,
l’apparition des premiers marqueurs de maladie cardiovasculaire, une résistance
à l’insuline et des problèmes psychologiques.
Une double charge de
morbidité
Nombre de pays à faible ou moyen revenu
sont aujourd’hui confrontés à une «double charge» de morbidité.
- Alors
que les maladies infectieuses et la dénutrition continuent de sévir, les
facteurs de risque de maladies non transmissibles comme l’obésité et le
surpoids augmentent rapidement, surtout en milieu urbain.
- Il
n’est pas rare de constater à la fois dénutrition et obésité dans un même
pays, dans une même communauté voire dans un même ménage.
Dans les pays à revenu faible ou
intermédiaire, les enfants risquent davantage de ne pas recevoir une
alimentation adaptée à leur âge, que ce soit à la naissance ou pendant leur
enfance. Parallèlement, ils sont exposés à des aliments riches en graisses, en
sucre et en sel, très caloriques mais pauvres en micronutriments, qui sont
habituellement moins chers et de qualité nutritionnelle insuffisante. Ce régime
alimentaire, associé à la sédentarité, entraîne une augmentation marquée de
l’obésité chez l’enfant alors que les problèmes de malnutrition ne sont toujours
pas résolus.
Comment réduire la
charge du surpoids et de l’obésité?
Le surpoids et l’obésité, ainsi que les
maladies non transmissibles dont ils sont la cause, peuvent en grande partie
être évités. Pour que les gens puissent choisir des aliments plus sains et
faire régulièrement de l’exercice physique, et ainsi éviter de devenir obèses,
ils doivent absolument vivre dans un environnement propice à ces choix en
termes d’accessibilité, de disponibilité et de coût, et bénéficier du soutien
de leur communauté.
Chacun peut veiller à:
- limiter
l’apport énergétique provenant de la consommation de graisses totales et
de sucres;
- consommer
davantage de fruits et légumes, de légumineuses, de céréales complètes et
de noix;
- avoir
une activité physique régulière (60 minutes par jour pour un enfant et 150
minutes par semaine pour un adulte).
Les gens ne peuvent prendre
efficacement ce type de précautions que s’ils ont les moyens d’avoir un mode de
vie sain. Au niveau de la société, il est donc important:
- d’aider
les individus à suivre les recommandations ci-dessus moyennant un
engagement politique durable et la collaboration de nombreux acteurs
publics et privés;
- de
donner à tous, notamment aux plus pauvres, un accès facile et abordable
aux moyens de pratiquer une activité physique régulière et d’avoir un
régime alimentaire sain.
L’industrie agro-alimentaire peut jouer
un rôle important de promotion des régimes alimentaires sains:
- en
réduisant la teneur en graisse, en sucre et en sel des aliments préparés;
- en
proposant à tous les consommateurs des produits sains et nutritifs à un
prix abordable;
- en
pratiquant un marketing responsable, en particulier quand elle s’adresse
aux enfants et aux adolescents;
- en
proposant des aliments sains et en favorisant la pratique d’exercice
physique sur le lieu de travail.
Action de l’OMS
Adoptée par l’Assemblée mondiale de la
Santé en 2004, la Stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice
physique et la santé définit les mesures nécessaires pour encourager les gens à
avoir une alimentation saine et à faire régulièrement de l’exercice. La
stratégie incite toutes les parties intéressées à agir aux niveaux mondial,
régional et local pour améliorer les régimes alimentaires et favoriser la
pratique d’exercice physique dans la population.
Dans la Déclaration politique de la
Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la
prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles, adoptée en septembre
2011, il est reconnu qu’il importe au plus haut point de réduire le degré
d’exposition de l’individu et des populations à une alimentation malsaine et au
manque d’exercice physique.
L’engagement y est pris de promouvoir
la mise en œuvre de la Stratégie mondiale pour l’alimentation, l’exercice
physique et la santé élaborée par l’OMS, y compris, le cas échéant, en adoptant
de politiques et mesures visant à encourager dans l’ensemble de la population
des habitudes alimentaires saines et la pratique accrue d’activités physiques.
L’OMS a élaboré le Plan d’action
mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020, qui a
pour but de concrétiser les engagements pris dans la Déclaration politique des
Nations Unies sur les maladies non transmissibles, approuvée par les Chefs
d’État et de gouvernement en septembre 2011.
Ce plan d’action a pour but de
capitaliser sur la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et sur la
Stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice physique et la
santé. Il contribuera à la réalisation progressive des 9 cibles concernant les
maladies non transmissibles à atteindre d’ici 2025, notamment une baisse
relative de 25% de la mortalité prématurée due aux MNT et l’arrêt de la
progression des taux mondiaux d’obésité à leur niveau de 2010.
Obésité et surpoids
Aide-mémoire N°311
Janvier 2015
Janvier 2015
Principaux faits
- À
l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980.
- En
2014, plus de 1,9 milliard d’adultes – personnes de 18 ans et plus –
étaient en surpoids. Sur ce total, plus de 600 millions étaient obèses.
- 39%
des adultes âgés de 20 ans et plus étaient en surpoids et 13% étaient
obèses.
- Une
grande partie de la population mondiale vit dans des pays où le surpoids
et l’obésité tuent plus de gens que l’insuffisance pondérale.
- Le
surpoids et l'obésité concernent près de 42 millions d’enfants de
moins de 5 ans en 2013.
- L’obésité
est évitable.
Que sont le surpoids
et l’obésité?
Le surpoids et l’obésité se définissent
comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut
nuire à la santé.
L’indice de masse corporelle (IMC) est
une mesure simple du poids par rapport à la taille couramment utilisée pour
estimer le surpoids et l’obésité chez l’adulte. Il correspond au poids divisé
par le carré de la taille, exprimé en kg/m2.
L’OMS définit:
- le
surpoids comme un IMC égal ou supérieur à 25;
- l’obésité
comme un IMC égal ou supérieur à 30.
L’IMC est la mesure la plus utile du
surpoids et de l’obésité dans une population car, chez l’adulte, l’échelle est
la même quels que soient le sexe ou l’âge du sujet. Il donne toutefois une
indication approximative car il ne correspond pas forcément au même degré
d’adiposité d’un individu à l’autre.
Informations sur le
surpoids et l’obésité
D’après les estimations mondiales
récentes de l’OMS:
- En
2014, plus de 1,9 milliard d’adultes – personnes de 18 ans et plus –
étaient en surpoids. Sur ce total, plus de 600 millions étaient obèses.
- Globalement,
environ 13% de la population adulte mondiale (11% des hommes et 15% des
femmes) étaient obèses en 2014.
- En
2014, 39% des adultes – personnes de 18 ans et plus – (38% des hommes et
40% des femmes) étaient en surpoids.
- La
prévalence de l’obésité a plus que doublé au niveau mondial entre 1980 et
2014.
Environ 42 millions d’enfants de moins
de 5 ans présentaient un surpoids ou obèses en 2013. Autrefois considérés comme
des problèmes propres aux pays à haut revenu, le surpoids et l’obésité
augmentent de façon spectaculaire dans les pays à faible ou moyen revenu,
surtout en milieu urbain.
Dans les pays en développement et les
économies émergentes (classées par la Banque mondiale comme à revenu faible ou
intermédiaire), le taux d'augmentation du surpoids et de l’obésité chez les
enfants d’âge préscolaire était supérieur de plus de 30% à celui des pays
développés.
À l’échelle mondiale, le surpoids et
l’obésité sont liés à davantage de décès que l’insuffisance pondérale.
Ainsi,une grande partie de la population mondiale vit dans des pays où le
surpoids et l’obésité tuent plus de gens que l’insuffisance pondérale (ce
chiffre couvre l’ensemble des pays à revenu élevé et la plupart des pays à
revenu intermédiaire).
Quelles sont les
causes de l’obésité et du surpoids?
La cause fondamentale de l’obésité et
du surpoids est un déséquilibre énergétique entre les calories consommées et
dépensées. Au niveau mondial, on a assisté à:
- une
plus grande consommation d’aliments très caloriques riches en graisses; et
- une
augmentation du manque d'activité physique en raison de la nature de plus
en plus sédentaire de nombreuses formes de travail, de l’évolution des
modes de transport et de l’urbanisation.
L’évolution des habitudes en matière
d’alimentation et d’exercice physique sont souvent le résultat de changements
environnementaux et sociétaux liés au développement et d’un manque de
politiques de soutien dans des secteurs tels que la santé, l’agriculture, les
transports, l’urbanisme, l’environnement, l’industrie agroalimentaire, la
distribution, le marketing et l’éducation.
Quelles sont les
conséquences les plus fréquentes du surpoids et de l’obésité?
Un IMC élevé est un important facteur
de risque de maladies chroniques comme:
- les
maladies cardiovasculaires (principalement les cardiopathies et les
accidents vasculaires cérébraux), qui étaient déjà la première cause de
décès en 2012;
- le
diabète;
- les
troubles musculo-squelettiques, en particulier l’arthrose – une maladie
dégénérative des articulations, très invalidante;
- certains
cancers (de l’endomètre, du sein et du côlon).
Le risque de contracter des maladies
non transmissibles augmente selon la progression de l'IMC.
L’obésité de l’enfant est associée à un
risque accru de décès prématuré et d’incapacité à l’âge adulte. Mais en dehors
de ces risques futurs, l’obésité entraîne chez l’enfant des difficultés
respiratoires, un risque accru de fracture, une hypertension artérielle,
l’apparition des premiers marqueurs de maladie cardiovasculaire, une résistance
à l’insuline et des problèmes psychologiques.
Une double charge de
morbidité
Nombre de pays à faible ou moyen revenu
sont aujourd’hui confrontés à une «double charge» de morbidité.
- Alors
que les maladies infectieuses et la dénutrition continuent de sévir, les
facteurs de risque de maladies non transmissibles comme l’obésité et le
surpoids augmentent rapidement, surtout en milieu urbain.
- Il
n’est pas rare de constater à la fois dénutrition et obésité dans un même
pays, dans une même communauté voire dans un même ménage.
Dans les pays à revenu faible ou
intermédiaire, les enfants risquent davantage de ne pas recevoir une
alimentation adaptée à leur âge, que ce soit à la naissance ou pendant leur enfance.
Parallèlement, ils sont exposés à des aliments riches en graisses, en sucre et
en sel, très caloriques mais pauvres en micronutriments, qui sont
habituellement moins chers et de qualité nutritionnelle insuffisante. Ce régime
alimentaire, associé à la sédentarité, entraîne une augmentation marquée de
l’obésité chez l’enfant alors que les problèmes de malnutrition ne sont
toujours pas résolus.
Comment réduire la
charge du surpoids et de l’obésité?
Le surpoids et l’obésité, ainsi que les
maladies non transmissibles dont ils sont la cause, peuvent en grande partie
être évités. Pour que les gens puissent choisir des aliments plus sains et
faire régulièrement de l’exercice physique, et ainsi éviter de devenir obèses,
ils doivent absolument vivre dans un environnement propice à ces choix en
termes d’accessibilité, de disponibilité et de coût, et bénéficier du soutien
de leur communauté.
Chacun peut veiller à:
- limiter
l’apport énergétique provenant de la consommation de graisses totales et
de sucres;
- consommer
davantage de fruits et légumes, de légumineuses, de céréales complètes et
de noix;
- avoir
une activité physique régulière (60 minutes par jour pour un enfant et 150
minutes par semaine pour un adulte).
Les gens ne peuvent prendre
efficacement ce type de précautions que s’ils ont les moyens d’avoir un mode de
vie sain. Au niveau de la société, il est donc important:
- d’aider
les individus à suivre les recommandations ci-dessus moyennant un
engagement politique durable et la collaboration de nombreux acteurs
publics et privés;
- de
donner à tous, notamment aux plus pauvres, un accès facile et abordable
aux moyens de pratiquer une activité physique régulière et d’avoir un
régime alimentaire sain.
L’industrie agro-alimentaire peut jouer
un rôle important de promotion des régimes alimentaires sains:
- en
réduisant la teneur en graisse, en sucre et en sel des aliments préparés;
- en
proposant à tous les consommateurs des produits sains et nutritifs à un
prix abordable;
- en
pratiquant un marketing responsable, en particulier quand elle s’adresse
aux enfants et aux adolescents;
- en
proposant des aliments sains et en favorisant la pratique d’exercice
physique sur le lieu de travail.
Action de l’OMS
Adoptée par l’Assemblée mondiale de la
Santé en 2004, la Stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice
physique et la santé définit les mesures nécessaires pour encourager les gens à
avoir une alimentation saine et à faire régulièrement de l’exercice. La
stratégie incite toutes les parties intéressées à agir aux niveaux mondial,
régional et local pour améliorer les régimes alimentaires et favoriser la
pratique d’exercice physique dans la population.
Dans la Déclaration politique de la
Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la prévention
et la maîtrise des maladies non transmissibles, adoptée en septembre 2011, il
est reconnu qu’il importe au plus haut point de réduire le degré d’exposition
de l’individu et des populations à une alimentation malsaine et au manque
d’exercice physique.
L’engagement y est pris de promouvoir
la mise en œuvre de la Stratégie mondiale pour l’alimentation, l’exercice
physique et la santé élaborée par l’OMS, y compris, le cas échéant, en adoptant
de politiques et mesures visant à encourager dans l’ensemble de la population
des habitudes alimentaires saines et la pratique accrue d’activités physiques.
L’OMS a élaboré le Plan d’action
mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020, qui a
pour but de concrétiser les engagements pris dans la Déclaration politique des
Nations Unies sur les maladies non transmissibles, approuvée par les Chefs
d’État et de gouvernement en septembre 2011.
Ce plan d’action a pour but de
capitaliser sur la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et sur la
Stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice physique et la
santé. Il contribuera à la réalisation progressive des 9 cibles concernant les
maladies non transmissibles à atteindre d’ici 2025, notamment une baisse
relative de 25% de la mortalité prématurée due aux MNT et l’arrêt de la
progression des taux mondiaux d’obésité à leur niveau de 2010.
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